Le Centre Socioculturel à l’initiative de la nouvelle municipalité
Dans la profession de foi de la liste menée par Alain MATHIEU et élue aux élections municipales de 2001 se trouve la création d’un CSC.
Dès avril/mai 2001 la Fédération des Centres Socioculturels des Deux-Sèvres est mandatée par la nouvelle municipalité pour faire l’étude de faisabilité d’un CSC à Aiffres. Marie-Noëlle LOUIS-BONNIN débute l’étude et la poursuit jusqu’à fin 2001, avant de prendre la direction du CSC du Marais de Coulon. Jean-Noël LERIDON, délégué fédéral, prend la main en 2002 et termine l’étude.
Un collectif, composé d’élus municipaux, de représentants d’associations et d’habitants d’Aiffres, se constitue pour étudier la faisabilité d’un centre socioculturel.
La question centrale est la suivante : « N’y-a-t-il pas, çà et là, des actions sous-jacentes qui ne se réalisent pas, faute de projets, faute de moyens, faute de temps ? »
L’autre ressort se traduit ainsi : l’initiative centre social a pour ambition d’être ce lieu de rencontres improbables de différentes personnes s’écoutant, échangeant, confrontant idées ou expériences, facilitant l’émergence collective d’intuitions, initiant et définissant ensemble un espace de créations concrètes.
Le diagnostic intéresse et les réunions thématiques (familles, enfance, sociale, culture, jeunesse,…) mobilisent des habitants, individuels ou représentants associatifs et à certaines rencontres sont accueillies plus d’une cinquantaine de personnes.
Sous l’impulsion de Pierre THIBAUD, son président, le Comité d’Animation d’Aiffres s’associe à la démarche. Rapidement l’association constate que la création du Centre Social remet en question sa propre existence. Il lui parait difficile à la municipalité de financer deux associations dont les projets se croisent. Le CA du CAA décide alors de devenir l’association porteuse du Centre Socioculturel. En conséquence, le Projet Social du CSC inclue la poursuite des actions engagées par le CAA.
Le Projet Social est écrit durant le premier semestre 2002. Il est présenté à la CAF des Deux-Sèvres durant le 3ème trimestre de cette même année. Fin 2002, lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire, le Comité d’Animation d’Aiffres, décide de transformer ses statuts et de devenir La Maison Pour Tous, conservant les activités du Comité d’Animation vers les associations et l’organisation d’événements, telles que les Aiffricades, et les actifs.
Dans le préambule de la convention entre la ville et La Maison Pour Tous de 2003 entérinant la création du CSC, nous trouvons[1] : « La commune d’Aiffres a souhaité créer un centre socioculturel et a initié une étude de faisabilité. L’engagement du Comité d’Animation d’Aiffres aux côtés de la commune pour suivre, puis contribuer à cette étude, a conclu en l’intérêt de créer un centre socioculturel basé sur 5 axes majeurs : la vie associative, la jeunesse, la famille, l’action sociale, la contribution à l’action culturelle et sur la mutation du Comité d’Animation d’Aiffres en association appelée « La Maison Pour Tous » et agréée centre socioculturel par la Caisse d’Allocations Familiales. »
En 2002 le choix du nom du Centre Socioculturel d’Aiffres s’est porté sur La Maison Pour Tous. Ce choix se fait pour deux raisons : en premier lieu, parce que, depuis les années 1980, un bâtiment municipal pour des multi-activités et le petit théâtre, s’appelle déjà centre socioculturel. Cet espace s’appelle aujourd’hui’« Espace Jean Vilar ». En second lieu, le choix de La Maison Pour Tous est guidé par la nomination d’une dizaine de structures de quartiers sur Niort, connues à l’époque.
L’association a alors pour principale mission « d’animer et de gérer un centre socioculturel regroupant un ensemble d’actions à caractère social, éducatif, culturel et de loisirs à l’égard de la population ». Ces actions s’inscrivent dans une démarche concertée avec la municipalité et le tissu associatif local. Or, beaucoup d’associations sont présentes localement depuis de nombreuses années. Elles contribuent largement à la dynamique d’Aiffres, attractive et agréable à vivre.
Né d’une volonté municipale, le centre socioculturel n’en est pas moins géré sous statut associatif « loi 1901 » par un collectif d’habitants, afin de garantir la pleine expression de chacun et la construction collective des actions.
La Maison Pour Tous obtient son 1er agrément pour 2 ans, 2003-2004. Il est naturellement proposé la présidence à Pierre THIBAUD. Ce dernier ne le souhaite pas. Patrick BRAILLON est élu président en 2002 et démissionne en octobre 2004, en cours d’exercice.. C’est alors que Pierre THIBAUD, vice-président, accepte la présidence. Son mandat sera renouvelé jusqu’en 2012, date à laquelle il souhaite passer le flambeau.
L’emploi de la salariée est préservé dans la nouvelle structure, avec l’obligation de se former pour devenir référente familles, tel que demandé pour sa mission et imposé par la CAF.
Dès novembre 2002, Valérie PASQUIER est recrutée comme directrice. Elle prend son poste le 21 janvier 2003, au démarrage officiel de La Maison Pour Tous, dans la salle qui deviendra l’espace Georges Bizet au départ du CSC, pour intégrer ensuite les locaux rénovés de « la Maison Penaud ».
Au 1er avril 2003, Catherine MARTIN est recrutée comme secrétaire comptable. La Maison Pour Tous reprend le logo du CAA, remplaçant le nom par MPT. Ce logo restera jusqu’en 2016, intégrant la charte graphique définie au niveau fédéral.
[1] Convention entre la ville d’Aiffres et la Maison Pour Tous – 24/01/2003